Batalla en el cielo

Genre: Drame

Langues: Espagnol

Sous-titres: Français / Anglais / Néerlandais

Format: 1 :1.85

Son: Dolby Digital

Durée: 98 min

Pays: Mexique, France, Belgique, Allemagne

Année: 2005

Disponible en VOD

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SYNOPSIS

Marcos, le chauffeur d’un général, est hanté par l’issue tragique d’un enlèvement qu’il a perpétré avec sa femme. Dans un autre monde, Ana, la fille de son patron, est riche et frivole et se prostitue par plaisir. Destabilisé, Marcos se confesse à elle, recherchant un réconfort. Son chemin sans retour l’amène au pélerinage en l’honneur de Notre-Dame de Guadalupe.

CREDITS

Réalisation: Carlos Reygadas
Scénario: Carlos Reygadas
Image: Diego Martínez Vignatti
Son: Gilles Laurent
Montage Image : Benjamin Mirguet, Adoración G. Elipe et Nicolas Schmerkin
Montage Son : Sergio Díaz (ZTRACKZ), Ramón Moreira

Interprètes:

Anapola Mushkadiz : Ana

Marcos Hernandez : Marcos

Berta Ruiz : Marcos’s wife

David Bornstein : Jaime

Rosalinda Ramirez, Juan Soria « El Abuelo »…etc.

Produit par Société Parisienne de Production (France), No Dream Cinema (Mexique), Mantarraya (Mexique), Essential Filmproduktion (Allemagne), Tarantula (Belgique), MackeyCo (México), ZDF/arte (Allemagne), Arte France Cinema (France)

Distributeurs:

Distribution Belgique : Lumière

Distribution France : Bac Films

Ventes Internationales : The Coproduction Office

FESTIVALS

RÉALISATEUR

Carlos Reygadas est né en 1971 à Mexico. Après ses études de droit, il part vivre à Bruxelles en 1997 et décide de se consacrer à son autre passion, le cinéma. Pendant deux ans, il réunit une équipe technique essentiellement composée de débutants pour tourner son premier long-métrage : JAPON. Le film, auto-produit, est présenté en 2002 aux Festivals de Rotterdam et de Cannes où il reçoit une mention spéciale pour la Caméra d’Or. BATTLE IN HEAVEN est son deuxième long-métrage. La production, majoritairement française, à également réunit un coproducteur belge ainsi que Mantarraya et Carlos Reygadas, co-producteurs mexicains.

REVUE DE PRESSE

« Ce film âpre, rude et gonflé gratte, dérange, bouleverse le spectateur et laisse en lui des marques indélébiles. (…) Pour qui ne craint pas les expériences extrêmes, les transgressions ultimes, les audaces esthétiques, cette ‘Bataille dans le ciel’ est une véritable montée au paradis. »

Studio (Novembre 2005)

« Un romantisme hors-morale, une écriture clinique et stylisée : Reygadas est un baroque moderne. (…) [Son] incandescence froide, son lyrisme profond et dépouillé exonèrent le film de toutes les accusations moralisantes dont il fait l’objet. »

Vincent Ostria / Les Irockuptibles

« Simplicité grandiose et impétuosité baroque : la formule va bien à cette Bataille dans le ciel (…) Le film est d’autant plus convaincant qu’il ne concède rien sur la nécessaire puissance du mal et la fascination de la mort dans la détermination des conduites humaines. »

Jacques Mandelbaum / Le Monde

« Certes, ce film de Reygadas n’est pas toujours plaisant car il s’adresse directement aux sens, cherche à provoquer des émotions et s’autorise des longueurs. Mais c’est dans ce temps laissé au temps, dans sa liberté de filmer sans se soucier des conventions que le cinéma de Reygadas entre en grâce. »

Michaël Mélinard / L’Humanité

« Tout le film ne tient pas dans sa première scène, celle d’une fellation qui cueille le spectateur. [Le réalisateur] a une façon très particulière de filmer la nudité des corps, la crudité qu’il avait déjà montrée dans « Japon » (…) Un film qui met à genoux !  »

Florence Ben Sadoun / ELLE

« La dimension charnelle, sensitive est perpétuellement désamorcée par un côté auteuriste irritant à la longue (…) Cette coquille froide renferme pourtant un noyau incandescent, un buisson ardent anarchiste et libertaire (…) »

Mathieu Beaudou / Brazil

« Un film magnifique, glacial et brûlant à la fois. »

Lemonde.fr (19 mai 2005)

« La mise en scène est d’un brio qui agace mais confond. Et puis, soudain, la grâce. Une superbe scène de cinéma… (…) une vibration de l’air, des bruits, des silences, des sentiments que seul le cinéma peut saisir si bien. Toutes les excentricités de Carlos Reygadas s’effacent devant ce talent-là. »

Pierre Murat / Télérama